L’impact de la réduction des emballages sur la gestion des déchets

Et si, avant d’évoquer le recyclage ou la revalorisation des déchets, on évitait tout simplement d’en surproduire en réduisant les emballages ou en les optimisant ?

Souvent pointés du doigt, les emballages ménagers ne sont évidemment pas les seuls à faire pencher la balance vers le désastre environnemental. La réduction des emballages professionnels, et notamment tout ce qui concerne des envois postaux font également partie des enjeux à relever pour une meilleure gestion des déchets.

Emballages : un cycle de vie forcément linéaire ?

Un emballage : qu’est-ce que c’est ?

Avant toute autre chose, peut-être devrait-on revenir à la base, soit à la raison d’être d’un emballage. Facile à déterminer, sa première et principale fonction est de protéger une marchandise, quelle qu’elle soit. Il lui permet d’arriver à destination, intacte et de la sécuriser. Sa forme, son matériau ou encore, ses fonctionnalités sont directement conditionnés par le produit qu’il protège mais également par les modes de production et de transport qui lui sont associés. Certains professionnels, tels que VPK Distribution emballages, cherchent désormais à proposer des solutions personnalisées à leur clientèle. Lorsqu’elle est bien pensée, l’optimisation des emballages permet en effet de faire rimer économies avec écologie. Enfin, en fonction du public auquel il est destiné, un emballage peut également devenir un support de communication sur lequel retrouver une marque ou les signes distinctifs d’une entreprise.

Quel impact environnemental ?

L’impact environnemental des emballages est problématique et ce, à deux moments clé de leur cycle de vie :

  • soit lors de leur production,
  • puis, au moment de leur fin de vie/fin d’utilisation.

La fabrication des emballages donne en effet lieu à une consommation importante, à la fois d’énergies et de matières premières, responsables d’émissions de gaz à effet de serre. Quant à la gestion des déchets que tout emballage, produit et consommé dans le cadre d’une économie linéaire, devient à un moment donné, elle est là aussi complexe. Tous les déchets d’emballages ne peuvent en effet être recyclés, du fait de leurs matériaux. Ceux qui ne pourront l’être seront brûlés ou enfouis et donc, polluants et/ou responsables une seconde fois de rejets de gaz à effet de serre.

Réduction de la production d’emballages : défis et solutions

130 articles : c’est tout le programme de la loi AGEC dont la vocation est de lutter contre toute forme de gaspillage. Ou comment revoir en profondeur les fondements d’une économie linéaire où l’on a pris l’habitude de produire pour consommer puis, pour jeter.

Le plastique : le nerf de la guerre

C’est une vérité à retenir : le plastique jetable de nos emballages vit ses dernières années. Le premier décret de la loi AGEC a en effet fixé 3 objectifs principaux pour 2021-2025 :

  • soit une réduction de 20 % des emballages plastiques à usage unique (notamment grâce au réemploi et à la réutilisation de ces derniers),
  • mais également une réduction de 100 % des emballages en plastique à usage unique et inutiles, tels que les blisters,
  • et enfin, un objectif de 100 % de recyclage des emballages en plastique à usage unique avec l’impératif de mettre sur le marché des matériaux recyclables, c’est-à-dire des emballages conçus sans substances susceptibles de limiter leur utilisation. Le but est ainsi de créer, à terme, une gestion des déchets plus simple.

Des options plus écologiques

Pour s’engager dans la voie du développement durable et tendre vers une gestion des déchets plus réfléchie, diverses solutions sont à la portée des professionnels, comme des particuliers. Variées, ces options s’adressent à ceux qui ne veulent pas sacrifier leurs besoins pratiques aux causes environnementales et proposent notamment de :

  • privilégier les emballages réutilisables et recyclables comme le carton ondulé qui a l’avantage d’avoir plusieurs cycles de vie ou la glassine, un papier de soie traité à la glycérine qui a l’avantage d’être biodégradable,
  • ou encore de privilégier les impressions durables sur les emballages en préférant les encres sans polluants atmosphériques dangereux, toujours dans une perspective de recyclage.