Le système de franchise est généralement apprécié par les entrepreneurs car il offre de multiples avantages. Il s’agit d’un accord commercial par lequel un franchiseur donne à un franchisé le droit d’utiliser la marque de son entreprise, son modèle économique, ses produits et son savoir-faire. Concernant la franchise alimentaire bio, le franchisé doit s’engager à suivre les normes et principes strictes qui garantissent la qualité, les méthodes de production et l’origine des produits qui seront vendus dans sa franchise. Mais au-delà d’une simple question économique, les franchises alimentaires bio représentent des valeurs indispensables et favorables à la préservation de l’environnement.
Préserver l’environnement grâce à une franchise alimentaire bio
Être gérant d’une franchise alimentaire bio, c’est soutenir le mode de fonctionnement de l’agriculture biologique, et encourager la consommation de produits bio. Ces derniers sont cultivés et fabriqués dans le respect de la nature et de l’environnement, ce qui permet par exemple d’éviter la pollution des sols et des nappes phréatiques, la destruction de la biodiversité, ou encore les changements climatiques.
Préserver la biodiversité
Grâce à ses pratiques, l’agriculture biologique participe à la protection des espèces et à la restauration des écosystèmes aquatiques et terrestres. Cela est dû notamment à plusieurs facteurs :
- Le fait de ne pas utiliser de pesticides de synthèse ;
- La présence de haies, de prairie et de bandes d’herbes, ainsi que la rotation des cultures plus diversifiée et plus longue, ce qui offre des ressources alimentaires et des abris continus et variés.
L’agriculture biologique apporte donc une contribution importante à la diversité et à l’abondance des espèces. Elle permet également de préserver certains services de l’écosystème comme la régulation et la pollinisation. Il s’agit d’ailleurs d’un double avantage, puisque la diversification de la faune est utile pour les agriculteurs bio. En effet, les vers de terre fertilisent le sol, les abeilles pollinisent les arbres fruitiers et les cultures, et certains petits animaux tels que les crapauds, les hérissons et les coccinelles protègent les cultures.
Les pesticides, quant à eux, affecte la totalité des organismes et des environnements. Il a effectivement été prouvé que certaines espèces vulnérables sont menacées par les pesticides et les engrais utilisés dans le domaine agricole, comme c’est par exemple le cas des libellules, des abeilles ou encore des amphibiens. Les pesticides détruisent ainsi la biodiversité et affectent des éléments essentiels de la chaîne alimentaire : les oiseaux, par exemple, souffrent d’une importante réduction de leurs ressources alimentaires. Or, un écosystème naturel est extrêmement complexe, et la raréfaction ou la suppression d’une espèce peut provoquer un déséquilibre qui pourrait mettre en danger la nature elle-même.
Préserver les sols et les nappes phréatiques
L’agriculture biologique entretien, respecte et restaure l’équilibre biologique qui permet à la vie de se développer mais aussi de durer. En effet, ce type d’agriculture ne pollue pas car elle n’utilise pas de fongicides, de pesticides et d’autres types d’engrais de synthèse. Elle dynamise et entretien la fertilité des sols sans utiliser de produits chimiques, et les protège ainsi de la pollution, de l’acidification et de l’érosion.
Préserver le climat
Des études ont démontré que la production alimentaire était responsable de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre générées pour le domaine alimentaire. L’agriculture biologique contribue à lutter contre le réchauffement climatique en stockant plus de CO2 dans le sol et en réduisant les rejets polluants.
Préserver la qualité de l’eau
Les agriculteurs biologiques n’utilisent pas de pesticides chimiques de synthèse, ce qui préserve l’eau des rivières et la faune et la flore aquatique, et donc la qualité de l’eau. En agriculture biologique, la fertilisation des sols se fait grâce à des engrais organiques. Ces derniers pénètrent dans l’argile contenue dans le sol et sont libérés progressivement sous la forme de nitrates solubles au moment du lessivage, un processus durant lequel les éléments nutritifs contenus dans le sol se déplacent vers des couches profondes. Grâce à l’agriculture biologique, le taux de nitrates dans l’eau est donc réduit.
De plus, des études ont montré que le fait de réduire la pollution agricole de l’eau est moins coûteux que de traiter ces eaux avant leur distribution. On peut donc dire que la présence de parcelles dédiées à l’agriculture biologique dans des zones de captage d’eau représente un levier extrêmement efficace pour préserver la qualité de l’eau.