L’Europe met le paquet sur le train de nuit

En 2021, l’Union européenne (UE) met les moyens dans ses rails, en favorisant notamment les trains de nuit. 

L’année 2021 fut l’année du rail pour l’Europe, moyen de transport clé dans la lutte contre le changement climatique. L’UE à déployer une série d’initiatives, en présentant sa « stratégie de mobilité durable et intelligente » en décembre 2020, faisant partie intégrante de la feuille de route du Pacte Vert. L’objectif est de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre dues au transport d’ici à 2050. 

Le train émet moins de gaz que les transports que la route, le maritime ou l’aérien, il représente cependant moins de 10 % pour les passagers et près de 20 % pour le fret.

Des experts, comme les chercheurs universitaires, estiment que pour améliorer l’attractivité du train, il faut améliorer les conditions d’égalité selon le principe pollueur/payeur, et également d’importants investissements publics

Les trains de nuits au premier plan 

Pour rendre le train plus attractif, les personnalités politiques et les experts s’accordent sur une meilleure interconnexion des rails ainsi que la relance des trains de nuits

Cependant, pour développer un tel réseau ferroviaire, l’UE rencontre comme principaux obstacles la protection des intérêts nationaux des opérateurs ferroviaires. 

L’expansion ferroviaire de l’Europe 

L’exécutif européen a annoncé plusieurs initiatives, mis en place depuis 2022, pour : 

  • La gestion des corridors ferroviaires européens, passagers et marchandises ; 
  • La révision des normes relatives à la numérisation de la signalisation, à la gestion du trafic et au fonctionnement automatique des trains

Avec ces objectifs ambitieux, l’Europe vise le dédoublement de son réseau ferroviaire à grande vitesse (TGV) dans toute l’Europe d’ici à 2030 pour les passagers et d’ici à 2050 pour le réseau des trains de marchandises.